Bientôt les vacances ! Mais avant… il faut surmonter l’épreuve du voyage avec votre tout-petit ! Détendez-vous, les trajets ont toutes les chances de se dérouler dans les meilleures conditions grâce à ces cinq conseils proposés par la rédaction du magazine Popi.
Anticiper le mal des transports
Il vaut mieux que votre enfant mange bien avant de partir. En effet, les symptômes du mal des transports sont atténués quand l’estomac est plein. Vous pouvez aussi prévoir des collations légères à avaler régulièrement au cours du trajet. De même, les manifestations seront moindres si votre petit est reposé et a bien dormi la veille. Pour masquer les mauvaises odeurs (plastique chaud, essence…) qui aggravent les nausées, une bonne idée est d’emporter avec vous un mouchoir imprégné de parfum. Enfin, demandez éventuellement à votre médecin de prescrire à votre enfant un médicament (qui fait somnoler), ou achetez un remède homéopathique sur les conseils de votre pharmacien.
Une astuce de parent : “Ma fille est moins malade en voiture quand je réussis à capter son attention et à faire en sorte qu’elle fixe du regard quelque chose dans le paysage. Par exemple, on compte ensemble les voitures rouges.” Nathalie, maman de Nina, 3 ans.
Partir au bon moment
Autant prévoir le départ à une heure à laquelle votre tout-petit a une chance de s’endormir ! Tôt le matin ou après le déjeuner, par exemple. Une heure ou deux de dodo, c’est déjà ça de gagné !
Une astuce de parent : “Quand notre petit garçon s’endort en voiture, il a tendance à être grognon à son réveil. Attaché dans son siège auto, il se retrouve entravé dans ses mouvements alors qu’il a envie de bouger après son petit somme ! On en profite pour faire une pause pour éviter qu’il s’énerve trop et que le reste du trajet vire au cauchemar.” Luce, maman de Romain, 18 mois.
Prévoir un sac à surprises
Si votre enfant est occupé, le temps devrait lui paraître moins long. Garder à portée de main un sac rempli de distractions peut donc sauver votre voyage ! Quels jouets glisser dedans ? Des petits personnages à manipuler, un jouet neuf ou avec lequel il n’a pas joué depuis longtemps afin d’attiser sa curiosité. Exceptionnellement (et à petites doses !), la tablette, pour visionner un dessin animé ou faire un jeu, peut être salvateur. Cependant, cette activité peut provoquer le mal des transports.
Une astuce de parent : “Je m’installe à l’arrière de la voiture à côté de ma fille. J’évite de lui lire un livre, car ça la rend malade, mais je lui raconte des histoires, en faisant des gestes, en prenant toutes sortes de voix. Un vrai spectacle qui la captive de longs moments !” Nathalie.
Préparer une playlist antistress
Si la musique adoucit les mœurs, elle facilite aussi grandement les longs trajets avec un tout-petit ! Il est prouvé que la musique agit sur le cerveau, favorise la production d’hormones du bien-être et limite la sécrétion de celles du stress. Outre les CD musicaux, ceux d’histoires racontées captivent aussi les enfants.
Une astuce de parent : “Nous avons plusieurs CD de comptines que Nina connaît par cœur : elle est capable de les chanter et de les mimer de la première à la dernière, sans jamais se lasser !” Nathalie.
Soigner les pauses
Toutes les deux heures, la pause s’impose… même toutes les heures et demie si besoin. C’est une règle de sécurité pour le conducteur, mais c’est aussi le temps maximum qu’un tout-petit peut tenir immobilisé sans craquer ! En lui proposant régulièrement un quart d’heure de marche ou de jeux, il pourra se détendre et chasser la tension accumulée pendant le voyage.
Une astuce de parent : “Avant le départ, nous repérons sur Internet les aires d’autoroute qui proposent des activités pour les enfants, des zones de jeu aménagées et sécurisées.” Luce.